"tu parles? tu pars!". ce gros facteur de motivation était la règle à linkfluence et l'est maintenant dans le pôle de la direction informatique de l'unistra ou je travaille.

Il reste quelques jours avant la cloture des CfP pour les JRES 2015 et faute d'avoir des sujets plus en raccord avec l'audience de l'évenement et mon travail quotidien de hotliner surpayé, j'ai une soudaine envie de posters (ou de présentations format lightning talks). Voilà donc qq idées que je partage avec vous histoire de récolter vos avis. n'hésitez pas à me faire parvenir vos remarques (et meme vos pull requests). Lequel présenter? les approches et thèmes sont ils-bons ? autres remarques ? D) réponse D?

L'écosystème perl, le paradis des administrateur

A l'heure ou j'écris ces lignes (lundi 16 mars 2015, 20:35:41), le CPAN (The Comprehensive Perl Archive Network) propose 144,578 modules Perl répartis dans 31,486 distributions maintenues par 12,089 authors et disponibles sur 251 mirroirs. ce sera probablement plus dans quelques heures (et c'est ainsi depuis octobre 1995).

Perl est communauté experimentée de professionnels (soutenus par un nombre croissant d'entreprises qui choisissent d'utiliser et soutenir Perl) et d'une miriade de composants logiciels qui exploitent de solides infrastructures et des conventions bien établies, reposant sur une forte culture unix et servie par 20 années de rétrocompatiblité l'interpréteur.

Que faut-t'il savoir aujourd'hui pour utiliser perl ?

• quels sont les outils pour déployer simplement ?
• quelles sont les pratiques et outils modernes de développement ?
• quels sont les bonnes sources de documentation et d'information ?
• comment trouver de l'assistance ou un support professionnel ?
• comment intégrer la communauté ?

(3 modules ont été mis à jour sur CPAN pendant la rédaction de ces quelques lignes)

Automatiser Sympa: les leçons apprises

De l'édition brutale des fichiers de configuration et des données contenues dans la base à la redaction de scripts Perl utilisant l'API de sympa directement en passant par le webscrapping et l'utilisation de "sympa.pl", j'ai tout tenté en attendant la prochaine version majeure de Sympa et son API REST.

Ce poster présente les avantages et inconvenients de chaques méthodes, les bonnes et mauvaises surprises que m'a réserve sympa, mes espoirs et idées pour la prochaine version.

vim, la console d'administation qui vous manquait

Contraints par le temps, les cultures de sites, la taille et le caractère mouvant de nos systèmes d'informations, nous peinons à développer et maintenir des interfaces simples et cohérentes nous permettant de débarasser nos quotidiens de taches chronophages, répétitives ou complexes (y compris en partant de solutions "clef en main" qu'on se retrouve à adapter en permanence pendant que ces dernières s'éloignent de nos besoins au fil des versions).

Nos trousses à outils se réduisent bien souvent à quelques scripts, de bonnes habitudes qui s'appuient sur des logiciels génériques (la documentation étant parfois la cerise sur le gateau) et l'esperance de ne pas retomber dans les embuches courantes. Le temps est à la fois ce qui nous manque pour disposer d'interface plus construite et ce que nous perdons à ne pas en disposer.

En utilisant vim comme point d'entrée sur notre SI (et en adoptant la méthode que je propose dans ce poster), chaque tache réalisée est l'occasion de laisser des tuteurs facilitant une prochaine itération. Petit à petit, vous construisez simplement des documentations ou des vues du SI qui soient interactives, simples et dynamiques.

Pour ma part, vim me permet d'échanger des informations entre ma messagerie, ma liste des taches, le bug tracker et le wiki du service, les differents outils d'administration et bases de données (relationnelles, ldap, flat files, REST APIs ...), des dépots git ... Rien n'est parfait mais mon niveau de satisfaction dépasse de loin toutes les autres approches que j'ai experimenté au cours de ma carrière.